...le Maestro Christian LE SUR avait lancé l’idée d’organiser un grand bolsin en Terre d’Argence, il avait accepté d’y inscrire un certain Pablo Aguado, sur les conseils de son apoderado d’alors, le Maestro Luisito, lui-même ancien élève du CFT dans les années 90.
Les aficionados de l’époque n’avaient pas été déçus, puisque le jeune Pablo remportait cette compétition, parmi les 24 participants à l’épreuve, ainsi que le droit de participer au Trophée Nimeño II, dont il sortit victorieux de la 20ème édition. Ces succès, liés au CFT, lui offraient une belle visibilité lui ouvrant ainsi les portes des arènes françaises.
Notre Luisito, au flair aussi développé qu’un chien truffier, n’en resta pas là. Après quelques années de collaboration avec Pablo, il réitéra l’aventure en révélant une autre pépite, en la personne du Maestro Emilio de Justo. De la même façon, il le fit connaitre en premier lieu en France où les aficionados du Sud-Ouest purent apprécier son talent et c’est couronné de ses nombreuses réussites qu’il fit une entrée fracassante en Espagne, où depuis lors, il caracole en tête de l’escalafón.
Après quelques déceptions cuisantes, si courantes dans le milieu des toros, le Maestro Luisito se promit de ne plus s’occuper de rien, ni de personne. Mais, c’était sans compter avec le guzanillo, plus fort que tout. Voici quelques mois, alors qu’il était très heureux sur son voilier, les week-ends, au large de Sanlùcar de Barrameda, il a entendu parler d’un certain Daniel Crespo, Matador de toros originaire de Puerto de San Maria.
Les aficionados de l’époque n’avaient pas été déçus, puisque le jeune Pablo remportait cette compétition, parmi les 24 participants à l’épreuve, ainsi que le droit de participer au Trophée Nimeño II, dont il sortit victorieux de la 20ème édition. Ces succès, liés au CFT, lui offraient une belle visibilité lui ouvrant ainsi les portes des arènes françaises.
Notre Luisito, au flair aussi développé qu’un chien truffier, n’en resta pas là. Après quelques années de collaboration avec Pablo, il réitéra l’aventure en révélant une autre pépite, en la personne du Maestro Emilio de Justo. De la même façon, il le fit connaitre en premier lieu en France où les aficionados du Sud-Ouest purent apprécier son talent et c’est couronné de ses nombreuses réussites qu’il fit une entrée fracassante en Espagne, où depuis lors, il caracole en tête de l’escalafón.
Après quelques déceptions cuisantes, si courantes dans le milieu des toros, le Maestro Luisito se promit de ne plus s’occuper de rien, ni de personne. Mais, c’était sans compter avec le guzanillo, plus fort que tout. Voici quelques mois, alors qu’il était très heureux sur son voilier, les week-ends, au large de Sanlùcar de Barrameda, il a entendu parler d’un certain Daniel Crespo, Matador de toros originaire de Puerto de San Maria.
Daniel Crespo s’est formé à l’école taurine de Jerez de la Frontera, sous la tutelle du maestro Antonio Lozano, autre ami de longue date du CFT. Daniel a pris l’alternative le 4 août 2018, au Puerto de Santa María, avec Morante de la Puebla comme parrain et José María Manzanares comme témoin, face à des toros de Núñez del Cuvillo.
En 2023, il fut triomphateur absolu de la feria du Puerto, sortant a hombros deux soirs de suite (les 5 et 6 août), coupant respectivement trois et deux oreilles.
Pourtant, comme c’est malheureusement encore trop souvent le cas, après ces succès, il n’a pas été reconduit l’année suivante, restant sans aucun contrat !
Ayant eu vent de cette situation, jugeant des capacités techniques et artistiques de ce jeune matador qui le sollicitait pour l’aider, mais aussi devant l’injustice de cette histoire, Luisito décidait de reprendre du service.
Nous les avions rencontrés cet hiver, lors de son entrainement matinal quotidien dans les arènes de Sanlùcar et l’après-midi, sur la piste du Puerto de Santa Maria. Luisito nous confiait alors combien le niveau technique de Daniel l’impressionnait au quotidien. Mais, encore fallait-il obtenir des opportunités de toréer et se faire connaitre du plus grand nombre.
La Copa Chenel était là, qui pourrait donner un coup de projecteur sur ce jeune talent en devenir. Daniel a tenu ses promesses, étant qualifié déjà deux fois. Il attend la fin du mois de juin (le 14 ou le 21 suivant le sorteo) pour se représenter et poursuivre l’aventure. En jeu, s’il remporte cette compétition, la possibilité d’être programmé lors de la feria d’Otoño 2025, dans les arènes de Las Ventas.
Il était de passage ces jours-ci pour tienter quatre vaches autour de Colmenar Viejo, et devait repartir vers son Andalousie natale juste après, pour peaufiner sa préparation.
Nous lui souhaitons toute la réussite qu’il mérite et espérons ne pas faire mentir l’adage qui dit « Jamais deux sans trois ! ».
En 2023, il fut triomphateur absolu de la feria du Puerto, sortant a hombros deux soirs de suite (les 5 et 6 août), coupant respectivement trois et deux oreilles.
Pourtant, comme c’est malheureusement encore trop souvent le cas, après ces succès, il n’a pas été reconduit l’année suivante, restant sans aucun contrat !
Ayant eu vent de cette situation, jugeant des capacités techniques et artistiques de ce jeune matador qui le sollicitait pour l’aider, mais aussi devant l’injustice de cette histoire, Luisito décidait de reprendre du service.
Nous les avions rencontrés cet hiver, lors de son entrainement matinal quotidien dans les arènes de Sanlùcar et l’après-midi, sur la piste du Puerto de Santa Maria. Luisito nous confiait alors combien le niveau technique de Daniel l’impressionnait au quotidien. Mais, encore fallait-il obtenir des opportunités de toréer et se faire connaitre du plus grand nombre.
La Copa Chenel était là, qui pourrait donner un coup de projecteur sur ce jeune talent en devenir. Daniel a tenu ses promesses, étant qualifié déjà deux fois. Il attend la fin du mois de juin (le 14 ou le 21 suivant le sorteo) pour se représenter et poursuivre l’aventure. En jeu, s’il remporte cette compétition, la possibilité d’être programmé lors de la feria d’Otoño 2025, dans les arènes de Las Ventas.
Il était de passage ces jours-ci pour tienter quatre vaches autour de Colmenar Viejo, et devait repartir vers son Andalousie natale juste après, pour peaufiner sa préparation.
Nous lui souhaitons toute la réussite qu’il mérite et espérons ne pas faire mentir l’adage qui dit « Jamais deux sans trois ! ».