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12 & 13 M : Le Centre Français y était !

Un week-end un peu fou comme seule la tauromachie peut en faire vivre


Par Jean-Yves BAUCHU

Je viens de vivre un week-end un peu fou comme seule, probablement, la tauromachie peut en faire vivre.
Départ samedi matin (6h, tout de même !) pour Samadet, en région de Chalosse, tout près des Landes. Bon déjeuner de foie gras, arrosé de Madiran, robuste et charpenté, à Hagetmau pour commencer. Novillada sans picadors pour nos quatre élèves du CFT avec 2 novillos de chez Philippe Cuillé, un peu décevants car compliqués et 2 novillos d'un éleveur du sud-ouest nommé Bats, bien les deux. Les arènes sont couvertes et bien dans le type des arènes du sud-ouest : sable ocre et rouge des barrières virant au carmin foncé. Dommage que la musique de la peña Al Violin sonne aussi fort !
Pierre Mailhan : bien, très bien même; abandonne son style un peu lourd de camarguais pour un toréo plus fin et surtout une posture très relâchée ; belles séries de déréchazos templées et incurvées.
Tomas Ubeda : dans la moyenne; certes son novillo est violent mais il manque quelque chose pour garder en mémoire cette faena.
Rafi Raucoule: débute bien puis du souci à se faire; toréo en ligne sans grâce, sans élégance, sans peser sur le toro ce qui rend difficile la fin car "toro pas dominé : épée pas placée". Antoine Madier : arrivé récemment au CFT: très bien, certes devant un toro un peu faible ; engagement très volontaire lors de la mise à mort. Deux oreilles et sortie à hombros. Celui-là va se souvenir de son après-midi à Samadet.
 
Départ à 18h30 et plus de 7 heures de route pour rallier Valencia. Nous nous relayâmes pour conduire et nous nous couchâmes vers 4 heures du matin dans un hôtel d'autoroute quelque part dans les montagnes (1200 mètres d'altitude) de la chaîne Sistéma Ibérica.
Arrivés tôt à Valencia, pour pouvoir nous garer et assister au spectacle pyrotechnique traditionnel et typique, sur la place de la Mairie : la mascletà.
Deux heures d’attente pour être bien placés pour dix minutes intenses de pétards et de bombes qui explosent dans un bruit rythmé, allant crescendo pour un final en véritable tremblement de terre. Nous fûmes au delà de l'entendement de nos oreilles, saisis jusque dans nos muscles et nos tripes. J'en connaissais l'existence, racontée par Juan Villanueva, le valencian, ou par des reportages télévisés, mais je suis ravi de l'avoir vécu pleinement.
Courte déambulation dans les rues pour admirer ces "fallas", ces immenses statues éphémères qui seront brûlées le soir du 19 mars.
Ensuite, manifestation monstre pour la défense de la corrida. En tête, des figuras; Enrique Ponce, El Juli, Morante de la Puebla, Sébastien Castella, et d'autres… Derrière un défilé énorme, beaucoup plus que la CGT contre la loi El Khomri !!!! de toutes les associations taurines existantes et seule association française présente : le Centre Français de Tauromachie.
Organisation impeccable: banderole, drapeaux aux couleurs nationales. Très très applaudis, les petits français, au moment final de l’arrivée devant les Arènes.
Très fiers d'y avoir participé.
Puis un déjeudîner, quelque chose entre le déjeuner et le dîner, approximativement 17h30 et 19h, et de nouveau 7 heures d'autoroute pour rentrer sur Nîmes. Coucher après avoir préparé les photos pour la Presse, vers 3h du mat.
Un week-end de folie.
Heureux de l’avoir vécu.
Fier d'appartenir au CFT.
 

 


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